Où jeter ses vieux sous-vêtements ? Les solutions écologiques et responsables - BLUEBUCK

Où jeter ses vieux sous-vêtements ? Les solutions écologiques et responsables

Avouons-le : on ne parle pas souvent de la fin de vie de nos slips et de nos chaussettes. Pourtant, la question “où jeter ses vieux sous-vêtements” mérite d’être posée. Chaque année, des millions de pièces usées disparaissent dans les poubelles sans qu’on se demande une seconde ce qu’elles deviennent. Résultat : une montagne textile qui gonfle à vue d’œil, alors même que des solutions existent.

Car non, un boxer troué n’est pas condamné à finir incinéré illico presto. Entre le tri, le recyclage, le bricolage maison et le choix de marques qui misent sur la durabilité, il y a bien des façons de dire adieu à vos sous-vêtements avec un peu plus de style… et beaucoup moins de dégâts pour la planète.

Pourquoi se poser la question : où jeter ses vieux sous-vêtements ?

La question paraît bête au premier abord : vos slips troués ou vos boxers déformés ne mériteraient-ils pas juste la poubelle ? Eh bien, pas si vite. Les sous-vêtements ont un statut un peu particulier dans le grand cycle du textile. Entre l’usure rapide, l’élasthanne qui résiste mal au recyclage et les questions d’hygiène, on ne les traite pas comme un vieux jean ou une chemise fatiguée.

Au-delà de la simple envie de faire de la place dans son tiroir, se demander où jeter ses vieux sous-vêtements est une petite habitude qui pèse lourd côté écologie. Le textile est l’un des secteurs les plus polluants de la planète, et les millions de slips et de chaussettes jetés chaque année ne disparaissent pas comme par magie. En 2023, seuls 10 % des vêtements jetés en France ont été recyclés, selon Refashion. Le reste ? Les deux tiers ont fini directement dans les déchets ménagers, incinérés sans autre forme de procès. Autant dire qu’il y a encore une sacrée marge de progression.

Que faire de vos vieux sous-vêtements ?

La poubelle : la fausse bonne idée

Soyons honnêtes : la majorité des gens choisissent la voie rapide. Un vieux caleçon troué ? Hop, direction la poubelle. En Europe comme aux États-Unis, près de 85 % des textiles ménagers sont jetés sans être recyclés. Mais ce geste simple est tout sauf malin. Une fois incinéré ou enfoui, votre fidèle boxer ne fait que grossir la montagne de déchets déjà colossale.

Le tri textile (bornes Relais, Emmaüs, etc.)

Bonne nouvelle : certaines bornes textiles acceptent vos sous-vêtements, à condition qu’ils soient propres, 100 % secs et bien emballés dans un sac plastique fermé. Les pièces trop abîmées ne seront pas revendues en boutique de seconde main, mais elles peuvent servir à :

  • créer du rembourrage pour des sièges,
  • devenir des chiffons pour l’industrie,
  • être transformées en isolant.

À titre d’exemple, Emmaüs, acteur important du traitement des vêtements usagés en France, annonçait garder en moyenne 2 vêtements sur 10 pour la revente, le reste étant redistribué pour du don, de la réutilisation, du recyclage ou pour finir dans un incinérateur.

Donner une seconde vie ou recycler soi-même

Et sinon, avant de vous demander où jeter vos vieux sous-vêtements, il est utile de savoir qu’ils peuvent encore servir. Même un boxer troué ou des chaussettes solitaires peuvent devenir des chiffons pour dépoussiérer, laver les vitres ou cirer les chaussures, ou bien être découpés pour caler un meuble bancal. Les élastiques, quant à eux, peuvent être réutilisés pour maintenir un sac ou attacher des câbles.

Au-delà du bricolage maison, certaines initiatives collectives permettent de transformer vos textiles usés en nouveaux produits. Des associations et start-ups collectent les sous-vêtements abîmés pour en faire des isolants, des chiffons industriels ou même des fibres recyclées qui serviront à fabriquer d’autres textiles. L’upcycling permet ainsi de donner une vraie seconde vie à vos vêtements, loin de la poubelle et de l’incinération.

Conseils pratiques pour limiter le gaspillage textile dès l’achat

Au fond, est-ce que la meilleure réponse à “où jeter ses vieux sous-vêtements” ne resterait pas de reporter ce moment le plus possible ? Autrement dit : si vos boxers tiennent la route plus longtemps, vous en jetez moins. Et ça, ça change beaucoup plus qu’on ne le croit.

Car non, tout ce qu’on a évoqué jusqu’ici — tri textile, bornes, collectes en magasin, upcycling — ce n’est pas une solution miracle. Le recyclage des sous-vêtements reste très partiel. Beaucoup de pièces ne peuvent pas être valorisées industriellement à cause des mélanges de fibres, des élastiques ou des petites pièces (dentelle, boutons, coutures). Même quand vous respectez toutes les règles, seule une fraction des textiles est réellement réutilisée. Le reste finit souvent incinéré ou en décharge.

Autrement dit : compter uniquement sur le recyclage pour “sauver la planète” avec vos slips, c’est illusoire. La vraie efficacité passe par des sous-vêtements solides, durables et bien entretenus — et c’est exactement là que des marques comme Bluebuck font la différence.

Privilégier la qualité et la durabilité

Les Européens jettent 4 millions de tonnes de vêtements par an ! Dont une partie non négligeable finit en déchetterie. Or, une bonne partie de ce volume pourrait être évitée si l’on consommait mieux.

Prenons l’exemple du sous-vêtement : acheter un lot de 5 boxers bas de gamme, c’est accepter qu’au bout de quelques mois, ils se déforment, se trouent ou perdent leur élasticité. Résultat, direction la poubelle. À l’inverse, un boxer de qualité bien conçu peut durer deux à trois fois plus longtemps. Moins de remplacements, moins de dépenses, et surtout moins de déchets.

C’est exactement la philosophie de Bluebuck : concevoir des sous-vêtements solides et durables, faits pour durer le plus longtemps possible. Les collections sont intemporelles, jamais soldées, pour encourager une consommation réfléchie plutôt qu’un achat impulsif. En choisissant des boxers ou des slips Bluebuck, vous ne suivez pas la course effrénée aux tendances éphémères : vous investissez dans une pièce stable, qui résiste au temps et aux lavages. Et plus vos sous-vêtements durent, moins vous avez à vous demander où jeter vos vieux sous-vêtements.

Choisir des matières écologiques

Toutes les fibres ne se valent pas. C’est pour cette raison que certaines marques comme Bluebuck misent sur le coton bio certifié GOTS, cultivé sans pesticides chimiques et avec une consommation d’eau réduite. Bluebuck va même plus loin : la marque fabrique tous ses sous-vêtements en Europe avec de l’électricité issue des énergies renouvelables, et intègre des fibres recyclées (jusqu’aux étiquettes). Autrement dit, acheter un boxer Bluebuck, ce n’est pas juste investir dans une pièce durable, c’est aussi réduire l’empreinte écologique de son armoire.

D’autres alternatives valent le détour : le Tencel, issu de la pulpe de bois, réputé pour sa douceur et sa résistance, ou encore les fibres recyclées, qui évitent la production de nouvelles matières premières. Ces choix de tissus influencent directement la durée de vie du vêtement et sa fin de cycle.

Entretenir ses sous-vêtements

Un bon produit mal entretenu ne fait pas long feu. Laver vos slips à 30°C au lieu de 60°C permet non seulement de préserver les fibres, mais aussi d’économiser de l’énergie (jusqu’à 60 % de moins sur la facture électrique). Éviter le sèche-linge est aussi un réflexe gagnant : il abîme les élastiques et réduit la longévité des tissus. Bref, pour retarder le moment où vous vous demanderez encore une fois où jeter vos vieux sous-vêtements, quelques gestes suffisent :

  • privilégier un séchage à l’air libre,
  • utiliser une lessive douce et éviter l’adoucissant,
  • ne pas tordre exagérément les textiles après lavage.

~~~

Finalement, se demander où jeter ses vieux sous-vêtements revient à changer notre regard sur un petit bout de textile qui finit trop souvent oublié. Entre les bornes de collecte, les programmes de recyclage ou le bricolage maison, les solutions ne manquent pas. Et si vous choisissez mieux vos futurs boxers, vous reporterez encore un peu ce moment gênant où il faut leur dire adieu.