L'histoire du t-shirt - BLUEBUCK

L'histoire du t-shirt

Ah, le t-shirt. Simple, pratique, universel. Aujourd’hui, il est partout, de votre placard à celui des stars. Pourtant, l’origine du t-shirt est bien plus modeste. Sous-vêtement discret, il servait principalement à absorber la sueur des travailleurs et des soldats. Ce n’est qu’avec le temps qu’il s’est émancipé, pour devenir tour à tour un support de rébellion, une toile pour des messages, puis un incontournable de notre garde-robe.

Mais comment est-on passé d’une “chemise en forme de T” purement fonctionnelle à ce symbole de style décontracté ? Voici l’histoire du t-shirt.

À l’origine de l’histoire du t-shirt : la naissance d’un vêtement iconique

Une simple “chemise en forme de T” au XIXᵉ siècle

Les débuts de l’histoire du t-shirt sont un peu flous. On estime que c’est au XIX° siècle que les ouvriers portaient ce que l’on pourrait appeler l’ancêtre du t-shirt : une chemise à manches longues en coton conçue pour être portée sous le bleu de travail. Un vêtement simple, efficace et avec un avantage notable : il protégeait la peau du contact rugueux des vêtements de dessus. Pas encore glamour, mais bien pratique.

La révolution militaire des années 1910

Le véritable tournant dans l’histoire du t-shirt est venu avec la Première Guerre mondiale. D’un côté, les soldats français portaient des sous-vêtements à manches longues en coton. De l’autre, les soldats américains de la US Navy avaient pour uniformes des maillots de corps en laine… Oui, de la laine. Ils se mettent alors à chercher un haut moins épais — donc moins transpirant — et facile à laver. Les Américains piquent alors l’idée aux Français. C’est en 1919 qu’un haut à manches courtes et col rond en coton léger devient l’uniforme officiel de la US Navy.

Des années 1930 à 1950 : l’émergence d’un symbole culturel

Des terrains de sport aux campus universitaires

Il faudra attendre le début des années 30 pour que le t-shirt devienne un vêtement à part entière. En 1932, l’entraîneur de football Howard Jones demande un maillot absorbant pour ses joueurs, marquant une transition vers un usage plus polyvalent. Ce qui devait être une simple tenue de sport a rapidement dépassé les stades. Les étudiants l'adoptent ensuite comme signe de rébellion.

En 1938, la chaîne Sears a flairé le potentiel du t-shirt et a lancé le “gob shirt” (gob, pour marin). Avec un slogan aussi évocateur que « Vous n’avez pas besoin d’être un soldat pour avoir votre propre t-shirt ! », la marque a su démocratiser ce vêtement.

Une icône de cinéma et de style

Marlon Brando portant un T-shirt

La consécration finale dans l’histoire du t-shirt ? Hollywood. De la couverture du magazine LIFE en 1942 sur laquelle on voit un soldat porter un t-shirt, à Marlon Brando et James Dean dans les années 1950, le t-shirt devient synonyme de virilité, de décontraction et de rébellion. L’objectif est de donner un look décontracté, presque bad boy qui met en avant les bras et torses musclés. Le t-shirt devient cool.

Les années 1970 : le t-shirt comme support d’expression

À partir des années 1970, le t-shirt devient bien plus qu’un simple vêtement. Grâce à sa coupe simple et sa matière facile à imprimer, il s’impose comme un support idéal pour les slogans, logos et motifs.

  • Les entreprises l’adorent : les logos deviennent une forme de publicité ambulante.
  • Les particuliers s’en emparent : messages humoristiques, revendications politiques, déclarations d’amour… Le t-shirt imprimé permet à chacun d’exprimer ses idées sans même ouvrir la bouche.

C’est aussi à cette époque que le t-shirt se démocratise définitivement, devenant un pilier de toutes les garde-robes, de toutes les classes sociales.

Mais le t-shirt, finalement, c’est quoi ?

Au début de leur longue histoire, les t-shirts étaient fabriqués à partir de métiers circulaires produisant des tubes, donc il n’y avait pas de coutures verticales sur les côtés. En tant que vêtements de corps, le coloris du t-shirt était plutôt classique : blanc, gris, ou encore vert et bleu pour des vêtements militaires par exemple.

Et par principe, le t-shirt n’a pas de boutons ou de liens à l’encolure et est suffisamment élastique pour s’enfiler par la tête. C’est précisément ce qui le différencie des polos, chemises, etc. En parlant d’encolure, on peut également évoquer les t-shirts à col V (aussi appelés V-shirts) qui ont été démocratisés par Michael Jackson.

Le t-shirt moderne : entre fast fashion et innovation éthique

Aujourd’hui, le t-shirt est partout. Chaque année, des milliards de modèles sont produits. Malheureusement, ce succès a un coût. En 2016, ce sont plus de 13 milliards de t-shirts fabriqués dans le monde, entraînant avec eux une flopée de problèmes environnementaux : la production massive génère une empreinte écologique colossale. La faute à un mode de production intensif et à son faible coût.

Mais tout n’est pas perdu. Des marques, dont BLUEBUCK fait partie, montrent qu’un autre modèle est possible.

L’histoire des t-shirts BLUEBUCK

Niveau matière, on va vers des matériaux plus durables comme le coton bio, le polyester recyclé ou encore le Tencel. Chez BLUEBUCK, nous proposons des t-shirts à col rond, à col V, à manches longues et même des débardeurs. Pour ce faire, deux matériaux sont utilisés à tour de rôle :

  • du coton bio certifié GOTS
  • du Tencel (60% Tencel, 40% polyamide recyclé)

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L'histoire du t-shirt, c’est celle d’un vêtement qui a su évoluer pour répondre à nos besoins et envies. De l’uniforme discret au symbole de rébellion, de la fast fashion à la mode éthique, il continue de s’adapter. Et surtout, il reste une toile blanche prête à raconter de nouvelles histoires… les vôtres !