Le plastique envahit nos océans à un rythme alarmant, et chaque année, des millions de tonnes de déchets marins menacent la faune et la flore sous-marine. Face à ce constat, des initiatives innovantes émergent pour transformer ce fléau en ressource durable. La SEAQUAL initiative en fait partie.
Grâce à un réseau mondial de collecteurs et recycleurs, ce programme donne une seconde vie aux déchets plastiques marins en les transformant en fils textiles. Plongeons dans l’univers de SEAQUAL, l’initiative textile qui nettoie les océans, et découvrons comment elle révolutionne la mode éthique, notamment à travers des partenariats engagés comme celui de Bluebuck.
SEAQUAL INITIATIVE : du plastique, une idée et beaucoup d’huile de coude
Le plastique marin : un fléau connu de tous
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Aujourd’hui, ce sont plus de 14 millions de tonnes de plastique qui se déversent chaque année dans les océans. Une fois à la mer, seuls 1 % de ces déchets flottent encore ; 5 % s’échouent sur les côtes, et l’immense majorité – 94 % – sombre dans les profondeurs marines. Invisibles à l’œil nu, ces plastiques continuent pourtant à polluer durablement les écosystèmes.
Dans cette masse étouffante, 80 % proviennent de la terre ferme : des déchets qui échappent aux circuits de collecte, des décharges à ciel ouvert, des systèmes d’assainissement défaillants. Le reste est issu de l’industrie maritime, de la pêche et du transport.
Ce plastique a des conséquences désastreuses : il tue la faune marine, contamine la chaîne alimentaire, et finit par se retrouver jusque dans notre organisme — l’équivalent de 50 cartes de crédit ingérées par an, selon certaines estimations. Et à ce rythme, on estime qu’en 2050, les océans contiendront plus de plastique que de poissons.
Un fil textile pas comme les autres
Face à ce constat alarmant, SEAQUAL INITIATIVE s’est donné une mission : nettoyer les océans et transformer les déchets marins en une ressource textile durable.
Aujourd’hui, SEAQUAL INITIATIVE, c’est :
- Des pêcheurs engagés sur plusieurs continents
- Des ONG, des industriels, des artisans du recyclage
- Une chaîne de recyclage complète, de la mer à l’usine textile
Le but ? Donner une seconde vie à ces plastiques marins, au lieu de les laisser se désagréger tranquillement en micro-particules invisibles.
Mais il ne suffit pas de ramasser le plastique pour qu’il devienne un t-shirt ou un maillot. Le plastique marin est dégradé, usé par les UV, l’eau salée, les courants. Il faut un véritable savoir-faire pour le transformer en un fil textile performant, résistant et traçable.
De la mer à votre tiroir à sous-vêtements : le parcours du fil SEAQUAL
De la collecte au recyclage : une chaîne bien huilée
Tout commence sur les côtes et dans les eaux de cinq pays particulièrement exposés à la pollution plastique : la Tunisie, l’Égypte, le Vietnam, le Mexique et le Brésil. Là-bas, SEAQUAL travaille main dans la main avec des coopératives locales, des ONG et des pêcheurs pour organiser la collecte des déchets marins.
Les déchets récupérés sont ensuite triés manuellement. Tout ce qui n’est pas plastique (métal, verre, filets usés, etc.) est séparé pour être redirigé vers d’autres filières. Le reste – uniquement les plastiques – est envoyé en traitement.
Commence alors un processus de transformation en quatre étapes :
- Déchets marins : les plastiques issus de la mer sont rassemblés.
- Plastique marin SEAQUAL : les plastiques sont nettoyés, broyés et triés chimiquement.
- Polymère marin SEAQUAL : le plastique purifié est retransformé en granulés.
- Fil de polyester SEAQUAL : les granulés sont fondus puis extrudés en un fil textile de haute qualité, prêt à être utilisé dans la confection.
©SEAQUAL Initiative
Chaque étape est strictement contrôlée et certifiée. Le résultat : un fil recyclé performant, traçable de la mer au produit fini, sans substances toxiques (certifié Oeko-Tex® Standard 100) et conforme aux critères du Global Recycled Standard.
Contrairement à d’autres initiatives qui se contentent de recycler des bouteilles de plastique « propres » issues du tri sélectif, SEAQUAL agit directement sur les déchets déjà en milieu naturel. C’est là toute la différence : c’est une solution curative, pas seulement préventive.
SEAQUAL et Bluebuck : une alliance qui fait sens
Chez Bluebuck, la mer n’est pas qu’un décor : c’est une source d’inspiration permanente. La mer et l’aventure font partie de notre ADN. Et c’est une conviction inscrite dans la fabrication de nos produits. Nos shorts de bain sont confectionnés intégralement avec du fil SEAQUAL, y compris la doublure en maille.
Mais ce n’est pas tout. Nos collections Slips Sport et Boxers Sport utilisent également ce fil SEAQUAL combiné à du coton biologique. Le jersey ainsi créé est tricoté, teint, puis découpé au Portugal dans nos ateliers partenaires. Le résultat ? Des slips et boxers à la fois durables, confortables, et engagés.
Ce partenariat implique :
- Un approvisionnement en fil SEAQUAL depuis l’Espagne, où les déchets sont recyclés.
- Une fabrication 100 % européenne, avec un soin particulier porté à la qualité.
- Une réduction effective de l’empreinte plastique, grâce au recyclage de matériaux marins.
Pour ceux qui croient encore que la mode durable ne rime pas avec style, Bluebuck et SEAQUAL prouvent le contraire. Il est possible d’allier esthétique, confort et engagement écologique sans compromis.
Pourquoi choisir des sous-vêtements en SEAQUAL ? Avantages et engagements
Un choix responsable sans prise de tête
Opter pour des sous-vêtements fabriqués avec du fil SEAQUAL c’est faire un geste simple et efficace pour la planète. Acheter ces produits, c’est participer à un cercle vertueux où chaque achat contribue à retirer du plastique des océans. Sans se prendre la tête ni sacrifier le confort.
Les bénéfices sont multiples et concrets :
- Réduction de 37 % des émissions de CO₂*
- Réduction de 34 % de la consommation d’eau*
- Réduction de 40 % de la consommation d’électricité*
*par rapport à un polyester vierge.
Il est tout aussi solide, doux et durable, mais avec un impact bien moindre. Et parce que la traçabilité est un pilier de l’initiative, chaque fibre est identifiable, certifiée, transparente.
Pas besoin de choisir entre confort, design et responsabilité : SEAQUAL coche toutes les cases.
Au-delà du textile : un engagement global
Ce qui rend SEAQUAL unique, c’est sa vision à long terme. L’initiative ne se contente pas de recycler : elle agit à la source du problème, en intervenant dans des régions dépourvues de systèmes de gestion des déchets, en créant des emplois durables et locaux, et en sensibilisant les populations à la pollution plastique.
Elle soutient une économie circulaire réellement inclusive : les déchets collectés génèrent de la valeur là où ils étaient une nuisance. C’est une transformation positive, sociale et environnementale.
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La lutte contre la pollution plastique marine ne se limite plus à des discours alarmistes : elle s’incarne dans des actions concrètes, tangibles, comme celles portées par la SEAQUAL initiative. En transformant des déchets marins en fibres textiles de qualité, SEAQUAL révolutionne notre manière de consommer la mode, en offrant des alternatives durables et responsables.
Avec des marques comme Bluebuck qui s’engagent pleinement dans cette démarche, choisir des sous-vêtements ou shorts de bain issus de cette filière, c’est joindre l’utile à l’agréable. Après tout, il n’y a pas de petit geste quand il s’agit de préserver nos océans.